D'ailleurs à cet égard comme un bon visionnaire l'ingénieur "Amilcar Lopes Cabral" (le père de l'indépendance de la Rép. du Cap Vert et Guiné-Bissau) avait dit un jour quelque part en 1967: " ...Se libérer signifie posséder les moyens de développer ses forces productives nationales (...). Cette lutte est l'expression des contradictions internes de la réalité économique, sociale et culturelle, et aussi historique de chacun de nos pays. Nous sommes convaincus que toute révolution nationale ou sociale qui ne connaît pas à fond cette réalité court le risque d'échouer."
mercredi 28 novembre 2007
L'Afrique...La mal-aimée...!
Pour moi l'avenir de l'Afrique, dépend en partie de nos agissements (tout d'abord de nous les Africains), et des relations d'amitiés hypocrite des Pays occidentaux et leurs gourmandises incontrôlées...!
Sans oublier que certains dirigeants africains (la majorité ont eu une formation académique en Europe) par leurs enrichissement personnel n'hésitent pas à affamer leurs compatriotes... Sachant que la plupart des "Aides Internationaux" entrent par la porte de devant, pour sortir ensuite par une fenêtre bien aménagée à l'arrière, pour revenir au Vieux Continent avec objectifs différents...
Cependant, c'est plus qu'évident que l'indépendance politique des États Africains ne sera jamais pragmatique sans réel indépendance économique, tout en jetant un regard à notre chère et vieille culture!
D'ailleurs à cet égard comme un bon visionnaire l'ingénieur "Amilcar Lopes Cabral" (le père de l'indépendance de la Rép. du Cap Vert et Guiné-Bissau) avait dit un jour quelque part en 1967: " ...Se libérer signifie posséder les moyens de développer ses forces productives nationales (...). Cette lutte est l'expression des contradictions internes de la réalité économique, sociale et culturelle, et aussi historique de chacun de nos pays. Nous sommes convaincus que toute révolution nationale ou sociale qui ne connaît pas à fond cette réalité court le risque d'échouer."
D'ailleurs à cet égard comme un bon visionnaire l'ingénieur "Amilcar Lopes Cabral" (le père de l'indépendance de la Rép. du Cap Vert et Guiné-Bissau) avait dit un jour quelque part en 1967: " ...Se libérer signifie posséder les moyens de développer ses forces productives nationales (...). Cette lutte est l'expression des contradictions internes de la réalité économique, sociale et culturelle, et aussi historique de chacun de nos pays. Nous sommes convaincus que toute révolution nationale ou sociale qui ne connaît pas à fond cette réalité court le risque d'échouer."
Concernant la métamorphose que le pouvoir a produite chez certains dirigeants africains (qu'il connaissait d'ailleurs) , il a dit: "Il s'agit d'un problème réel lequel il faut lutter. La lutte contre nos faiblesses est un des problèmes les plus sérieux que nous ayons à affronter quotidiennement..." Évidemment ces phrases résonnent encore dans nos oreilles, car elles sont de plus en plus actuelles! Détournements de fonds, investissements illégal, corruption gouvernementale étendue, gaspillage inconsidérée, etc. . L'Afrique a tout connu, et continue de subir l'assaut de quelques monarques républicains (?) encore en place, malgré la misère et l'affront de son peuple qui préfère abandonner leurs pays pour choisir l'émigration sauvage, dont la majorité des candidats, dans des embarcations de fortune, n'arrivent pas à leurs destination!
La corruption en Afrique a eu son apogée, sans doute, pendant l'ère des tyrans comme Jean-Bedel BOKASSA, devenu président après avoir donné un coup d'état à son cousin David DACKO, par la suite auto-proclamé empereur au pouvoir en Centre-Afrique de 1965 à 1979. Le ex-officier de l'armée Française a eu l'étonnante sincérité d'avouer quelques "offrandes en diamant" dont on connaît la suite du feuilleton...!
Détrôné avec l'aide de la France, en 1979, avant d'y revenir passer quelques années paisible dans un de ses châteaux, pour finir ses jours dans son pays natal après avoir purgé trois ans en prison!
La palme revient, sans vaciller, au maréchal Mobutu SESE SEKO ex-president du Zaïre (ancien Congo Belge) - installé au pouvoir par l'armée et appuyé par l'Occident - de 1965 à 1997. Mais la guerre froide fait rage, pour cela il fallait éliminer au passage Patrice LUMUMBA Premier ministre, grand militant pour l'indépendance de ex-Congo belge. Son assassinat en 1961 a bénéficié, facilement, de la complicité des États-Unis et des pays satellites. Car LUMUMBA, avec ses idées révolutionnaires et marxisant, était considéré comme une menace pour les intérêts occidentaux. L'ex-sergent de l'armée Belge jusqu'à sa déchéance était considéré l'homme le plus riche du monde dans un pays moribond sous un régime dictatorial... MOBUTU reste un des plus grands pilleurs de l'histoire d'Afrique!
En même temps, notre cher poète Léopold Sédar SENGHOR ex-président du Sénégal de 1960 à 1980, s'occupait d'endormir et de corrompre intellectuellement les Africains (citons:L'émotion est nègre et la raison hellène), n'hésitant pas à jeter en prison pendant plus de dix ans son principal opposant politique connu (ou déclaré?) Mamadou DIA, accusé à tort de préparer un coup d'état... Il a instauré par la suite un régime présidentiel et néo-colonial, digne d'un tyran, et réprime violemment les mouvements des étudiants mécontents.
A propos de SENGHOR, Amìlcar CABRAL en 1969 au cours d'un séminaire des cadres du PAIGC (sous le thème "Évolution et Perspective de la Lutte") évoque: "...Durant six ans nous avons su affronter l'hostilité du Sénégal jusqu'à ce que les autorités de ce pays reconnaissent notre parti. Cela a été une grande victoire pour nous. Vous pouvez vous imaginer le combat que nous avons mené..."
SENGHOR a même interdit, selon plusieurs sources, les combattants CapVerdiens et Bissau-Guinéen du PAIGC, ainsi que des ressources logistiques, transitent sur le sol sénégalais pour se rendre vers le front nord, et à certaines occasions il a même procédé, en plus, à quelques arrestations.
D'ailleurs, entre SENGHOR et Sékou TOURE - deux personnalités avec des conceptions diamétralement opposées, le premier prò-occidental et compromis honteusement avec le néo-colonialisme, le deuxième était dictateur et pro-marxiste - CABRAL a su mettre en évidence tout son talent de communicateur pour éviter le piège (tant désiré par les portugais) tendu par la divergence entre les deux hommes, afin de mener à bien sa responsabilité engagé à l'égard du peuple de Cap Vert et Guiné-Bissau. Un imbroglio inédit pour le père de notre indépendance...! Toutefois, SENGHOR a toujours su bénéficier du soutien de la France, où il a venu écouler sa retraite tranquille comme académicien. Il a assuré sa continuité en laissant sa place, intelligemment, à son "alter ego" Abdou DIOUF, actuel Secrétaire général de la Francophonie.
Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, grand ami et collègue parlementaire du précédent, plus connu par "l'homme de la France en Afrique" a installé un régime dictatorial en Côte d'Ivoire (président de 1960 à 1993) miné par une corruption endémique...! Mégalomane, il a fait bâtir dans son village natal Yamoussoukro, une basilique soit la réplique du Vatican avec une croix enfoncée sur la coupole toute en or massif... Tandis que ses compatriotes carencerait de l'essentiel. Cette basilique a soulevé des polemiques et d'innombrables questions (à niveau international) sans précédent. Son côut?! Plus de 1 milliard de francs (soit environ 300 millions de dollars) dans un pays miséreux...! Folie des grandeurs ou de l'argent que coule jusqu'à la mer? Sauf que celui-ci coule toujours jusqu'en Suisse...!
Suivi sans doute par un autre monarque Omar BONGO à la tête de Gabon depuis plus de 40 ans! Le journal Le Monde a révélé en Janvier 2008 que le patrimoine immobilier, en France, de Omar BONGO est constitué de plus de 33 appartements et hôtels particuliers, équivalent à plus de 150 millions d'euros. Malheureusement sa succession est garanti car il n'a pas hésité à nommer son fils Ministre de la Défense du Gabon...
La liste n'est pas exhaustive, bien au contraire, car Paul Berthélemy BIYA c'est un autre pilleur de l'Afrique. Devenu président du Cameroun en 1982 après maintes péripéties, succédant ainsi au tyran Ahmadou AHIDJO, son royaume est synonyme de corruption et pillage au détriment de ses compatriotes.
Par ailleurs, AHIDJO, en 1984, peut-être nostalgique de déprédation a voulu reconquérir son ancienne "vache à lait" par un coup d'état, dont tentative a avortée. Bien évidement, BIYA venait de prendre la rêne de "vache à lait" donc sa réaction fut violente. N'hésitant pas à interdire le retour au Cameroun de son prédécesseur, condamné à mort par contumace, jusqu'à son décès au Sénégal.
Paul BIYA est réélu en continuité depuis 1982, sans vergogne est déjà partant pour se représenter à l'élection présidentielle de 2011. Violeur des "droits de l'homme" malgré les critiques de l'opposition (faible, souvent aussi corrompue), et des nombreuses Organisations internationales... Il fait la sourde oreille! Il parait même qu'il a vendu souvent quelques ministères et cabinets importants au plus offrant. Les détournements de fonds public par lui et ses amis, bien placés, s'élève à des milliards de Francs cfa., évidement placés dans des Banques à l'étranger.
Sur le moment que j'achève cet article j'ose dire que probablement des embarcations de fortune pleine d'africains fuyant la misère, sont en train de traverser la Mer Méditerranée pour s'approcher la côte européenne...! Simultanément, quelque part en Suisse, ou ailleurs, les comptes bancaire sont en train de gonfler par les détournements de fonds public africain... Ironie du sort, les pays occidentaux donneurs d'aides (et de leçons de moral) restent toujours indifférents et passifs...! Jusqu'à quand?
Tous ces dirigeants ont contribué, et contribuent, bien sur à l'appauvrissement de leurs pays, en conséquence de l'Afrique...! Jusqu'à quand cette malédiction continuera à assombrir l'Afrique? En tout cas l'histoire nous le dira car le "post-scriptum" lui appartient...!
Benvindo di Taninho
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3 commentaires:
Trés bon texte, bonnes idées.
Bonne continuation pour ce blog!
ps: pensez à laisser le lien sur des sites africains.
Tu résumes en quelques phrases le mal être d'un continent. Il est vrai que la plupart des dirigeants dictateurs ont effectués leurs études universitaires en occident. Et aujourd'hui nous nous apercevons que ces derniers ne sont que des marionnettes des grandes puissances mondiales.
En regardant bien, ce sont les pays riches qui appauvrissent ce continent par le biais de leurs pions qu’ils ont pris soin de mettre en place.
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